Le voyage en solo

Flaubert disait que le voyage rend modeste, car il nous permet de voir quelle petite place on occupe dans le monde. C’est vrai pour différents styles de voyage, mais jamais autant que lorsqu’on voyage seul.

Pour tout aventurier qui traduit le mot voyage par expérience et pour lequel un bagage est un savoir et non une valise, c’est assurément une chose à faire au moins une fois dans sa vie.

On vous dit pourquoi ici.

La Compagnie qu’on veut, quand on la veut

« Les gens ne dirigent pas les voyages, ce sont les voyages qui dirigent les gens. »
– John Steinbeck

Voyager en solo, c’est le meilleur des deux mondes. Vous voulez être seul, pas de problème : vous ne devez rien à personne ! Pliez bagage quand vous le souhaitez, partez à votre rythme à la conquête des attraits qui vous attirent et profitez-en.

Lorsque vous avez envie de socialiser, de rencontrer des gens et de partager des moments, rien de plus facile qu’en voyage. Dans votre hébergement, dans vos endroits publics préférés ou dans une expédition guidée en groupe, toutes les occasions sont bonnes. Choisissez les endroits qui vous ressemblent et, le temps de crier ciseaux, vous serez déjà en bonne compagnie.

En voyage, tout le monde est détendu et beaucoup plus ouvert aux rencontres fortuites. D’autant plus que, lorsqu’on est seul, les gens sont plus portés à venir à votre rencontre. C’est ce qu’on appelle joindre l’agréable à l’agréable.



La liberté loin de tout compromis

« Si vous ne savez pas où vous allez, n’importe quel chemin vous y mènera. »
– Lewis Carroll

Ah, la liberté ! Ce grand mot si important pour tous, mais que personne ne définit de la même façon. Bonne nouvelle : au moment de plier bagage en solo, il n’appartiendra qu’à vous d’en délimiter les vertus !

Pas de compte à rendre à personne, pas de pression de groupe et pas de compromis. Vous ne dépendez de personne et vous n’attendrez jamais après qui que ce soit.

Votre liberté d’action est votre guide, la spontanéité est votre diligence et vos désirs sont des ordres. C’est aussi simple que ce devrait l’être.



Sortir de sa zone de confort

« Si vous trouvez l’aventure dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle. »
– Paulo Coelho

S’exiler seul nous amène infailliblement à mieux nous connaître : comment réagit-on sans nos repères communs, comment interagit-on avec les autres hors de nos cercles sociaux habituels, comment se sent-on avec soi-même, etc.

Enfin, sortir au max de notre zone de confort nous permet de vivre une expérience complètement différente de l’indéfectible vie quotidienne. On ose plus de nouvelles choses et, ça aussi, c’est un super push côté croissance personnelle.



Dicter le rythme

« Un bon voyageur n’a ni plans établis ni destination. »
– Lao Tseu

Seul, vous décidez de tout, vous êtes maître de votre temps et faites vos propres horaires et itinéraires.  Vous allez à votre rythme : si vous feelez davantage mollasse aujourd’hui, rien ne presse ! Puis, comme la logistique est simplifiée et les déplacements plus fluides, on élimine des barrières qui pourraient autrement ralentir nos élans naturels.

Être seul permet d’observer attentivement, écouter différemment, laisser place à sa curiosité et, s’ouvrir à tout type d’éblouissement, de stimulus ou d’étonnement. Nos plans peuvent changer à tout moment, et c’est tant mieux.



Décrocher et se recentrer

« Je ne suis plus la même depuis que j’ai vu l’éclat de la lune de l’autre côté de la Terre. »
– Mary Anne Radmacher

Ce qui est universellement apprécié des voyages, c’est qu’ils nous permettent de décrocher. De notre quotidien, de notre routine, de notre travail, de nos soucis habituels, etc. Partir en solitaire n’échappe pas à la règle, mais ça ajoute cette petite plus-value bien propre : ça nous permet de décrocher de notre entourage et de nous recentrer sur soi-même.

On dit que peu importe où l’on va, on y est déjà. On ne peut jamais tout laisser derrière soi comme on voyage toujours avec soi-même, avec nos propres préoccupations et nos propres doutes. Somme toute, voyager seul, c’est notre temps à nous et ça nous permet de faire le point avec soi.



Plein gaz sur la culture

« Voyager c’est découvrir que tout le monde se trompe sur les autres pays. »
–  Aldous Huxley

Faire cavalier seul, ça nous amène naturellement à multiplier les contacts avec les gens de la place. Premier effet direct : ça nous rapproche de la langue ou du dialecte local. Et Frantz Fanon ne disait-il pas que « parler une langue, c’est adopter un monde » ?

D’autre part, ça nous permet aussi d’être plus attentif à tout ce qui nous entoure. Faire son propre itinéraire d’attraits culturels (places publiques, monuments, etc.) et traverser les quartiers, les marchés et les petits restos est une excellente façon de s’imprégner des habitudes et de l’indubitable spontanéité de la vie locale.

Après tout, si la douce émanation des singularités culturelles ne nous intéressait pas, on resterait chez soi !



Même le retour est différent

« Personne ne réalise à quel point il est agréable de voyager jusqu’à ce que l’on rentre chez soi
et que l’on pose sa tête sur son vieil oreiller familier. »
– Lin Yutang

Vous avez voyagé seul, vous êtes passé à travers des hauts et des bas et, au retour, vous vous sentez comme changé. C’est comme un petit update sur soi-même.

Une fois rentré, on a toujours cette étrange impression d’asymétrie entre notre nouvelle perspective sur la vie et le train-train quotidien dans lequel il semble que rien n’ait changé. Et c’est normal !

Vous avez vécu et grandi à un rythme nouveau, quelque part entre les 200 milles à l’heure et l’égarement prolongé sur une plage, mais nouveau quand même. C’est normal de sauter un beat quand on ré-atterrit sur l’éternel refrain quotidien.

Mais quel plaisir doux-amer de poser son sac, revenir dans ses affaires et reprendre contact avec son entourage. Vous avez 1000 choses à raconter mais, ici non plus, le monde n’a pas arrêté de tourner.

Ce plaisir est toujours plus fort quand on a voyagé seul. Et comme la vie normale reprend son cours, on intègre nos derniers apprentissages dans notre vie, on essaie de garder nos nouvelles habitudes qui nous plaisaient tant là-bas et, pour toujours, on garde ce souvenir bien spécial, juste à nous, tout au fond de nous.



On repart quand?

Parce qu’être seul ou vouloir partir seul en voyage ne devrait jamais être un obstacle à l’aventure, Club Aventure a développé deux types d’aventures sur mesure dans cette perspective.

Les aventures en solo ont été créées pour les personnes qui n’ont pas de partenaires de voyage ou pour les voyageurs désirant partir avec un petit groupe d’inconnus qui deviendront vite des amis. C’est, encore une fois, le meilleur des deux mondes.

Les voyages célibataires en cavale se veulent, quant à eux, une option de voyage pour les célibataires sportifs, passionnés de culture ou simplement en quête de découvertes. Lorsque nous créons des groupes de voyages de célibataires, nous tenons toujours compte des désirs de nos voyageurs ainsi que leur tranche d’âge. De cette façon, nous mettons toutes les chances de votre côté pour vivre des moments exclusifs lors de votre voyage.

Bon voyage en solo !

Un commentaire sur “Le voyage en solo

  1. Excellent
    Voyager seul forge sa force de caractère . Rencontres internationales. Le voyage est une passion , un apprentissage de la vie , et enfin partir pour mieux revenir . Pour moi , c’est la meilleure DROGUE du monde . Grâce à tous mes voyages , j’ai un agenda international .

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